Les transmissions Saildrive sont depuis longtemps très répandues à bord de nos voiliers de croisière ou de régate. Tout comme les autres transmissions marines, leur entretien ne doit surtout pas être négligé. Par mesure de sécurité préventive, le joint en caoutchouc qui assure l’étanchéité du montage entre la transmission et la coque doit être périodiquement remplacé conformément aux prescriptions du constructeur. Il est recommandé de faire procéder à cette opération par un professionnel expérimenté. Par ailleurs, il est indiqué de contrôler régulièrement l’état du joint et de ses éléments de fixation pour dépister d’éventuelles traces de dommages qui auraient pu survenir et si le joint s’est desséché ou a été en contact avec des lubrifiants ou des produits corrosifs.
Tout comme le moteur, l’inverseur doit faire l’objet d’un entretien régulier. Il doit être périodiquement vidangé et le niveau d’huile doit être régulièrement contrôlé. Il est préférable de vidanger la transmission Saildrive par le bas lorsque le bateau est au sec afin d’évacuer toute l’huile usagée et les impuretés subsistant au fond du boîtier. En profiter pour remplacer le joint de la vis de vidange. Si la transmission est vétuste et que l’huile présente une couleur crème ou grisâtre, c’est que de l’eau a pénétré dans la transmission. Il sera alors nécessaire de contrôler son étanchéité et de procéder au remplacement des joints et pièces d’étanchéité. Cette opération doit également être réalisée par un professionnel. Lors des carénages, nettoyer soigneusement les orifices d’aspiration d’eau de refroidissement du moteur et enlever les coquillages qui pourraient les obstruer. Choisir un antifouling spécifique adapté à la transmission Saildrive et à l’hélice. Veiller à ne pas appliquer d’antifouling sur les anodes.
Pascal Barbier Expert Maritime, tous droits réservés